Portraits d’aviateurs et aviatrices du Québec
*Portrait de la relève*
Frédérique Legault,
19 ans, Licence de Pilote Privé
Candidature soumise par Caroline Farly, d’Aéro Loisirs

Afin de vous introduire à un plus grand éventail d’aviateurs d’ici, nous avons lancé un appel à tous en septembre dernier afin que vous nous proposiez des candidatures. Caroline Farly, propriétaire d’Aéro Loisirs à La Macaza nous a soumis la candidature de Frédérique Legault dont nous vous présentons dans le tout premier Portrait de la Relève.
Caroline nous a contactés pour nous proposer le portrait d’une jeune pilote impressionnante qui a commencé sa formation à 15 ans, a obtenu sa licence de pilote de loisirs à 16 ans et sa licence de pilote privé à 19 ans. ‘’Frédérique, c’est une relève captivante et inspirante!’’
Frédérique, c’est aussi une jeune fille dynamique qui n’avait pourtant pas prévu devenir pilote, bien que ses parents le soient. C’est après un stage à La Macaza, où sa mère l’a inscrite à ses 15 ans, qu’elle se découvre une passion.
Trimbalée dans les avions de ses parents depuis qu’elle est bébé, Frédérique n’avait pourtant pas envisagé faire sa formation de pilote. Ceux qui croient que c’est facile quand on baigne dans un milieu n’ont pas tout à fait raison. Bien que ses parents ont tous deux leur avion et que son père a même construit une piste à Val Morin, s’envoler aux commandes de son avion n’allait pas nécessairement de soi pour Frédérique.
De son aveu, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle sa formation s’est échelonnée sur une longue période de temps. Oui, avoir une licence de pilote de loisirs à 16 ans, c’est déjà un accomplissement en soi, convient-elle modestement, mais ça n’a pas été rapide.
Nous avons le goût de lui demandé si elle ne souffre pas de perfectionnisme? Car pour nous, avoir sa licence de pilote privé à 19 ans, est plus qu’honorable!
Frédérique nous confie qu’effectivement elle se met beaucoup de pression. C’est en fait cette pression qui l’a poussé à aller jusqu’au bout, car à maintes reprises elle a failli abandonner. Mais elle ne voulait pas décevoir ses parents, ne voulait pas laisser tomber. C’est ce message qu’elle aimerait partager aujourd’hui : oui ce n’est pas toujours facile concilier notre journée de travail ou d’école, les cours de pilotage et les vols. Oui il y a les distractions (dans son cas, les amis et l’entrée au CEGEP), mais de persévérer en vaut tellement la peine!
À-t-elle observée des réactions au fait qu’elle soit une si jeune pilote? ‘’Oui, mes amis trouvaient ça cool, un peu fucké.’’ Elle constate qu’elle a suscité pas mal de réactions impressionnées.
Bien que Frédérique ne souhaite pas en faire une carrière, elle veut terminer son annotation hydravion. Elle se voit plutôt prendre la relève de l’entreprise familiale à Val David : le restaurant le Petit Poucet. Mais chose certaine, elle ne sera jamais bien loin d’un avion!
Propos recueillis par Sophie Dufresne
Crédit photos : Frédérique Legault
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